Diversité saine

Les auteurs·rices : Texte basé sur l’APA, traduit et révisé par M. Albarzawi, Luise Kenntner, Uta Krüger et Dr. phil. Gisela Wolf

Être LGBTQI* est tout aussi sain que de ne pas l'être !

Orientation sexuelle

Les orientations lesbiennes, gays, bisexuelles ou hétérosexuelles ne constituent pas des troubles mentaux. Les études n'ont pas trouvé une relation de cause à effet entre ces orientations sexuelles et la psychopathologie. Bien que certaines personnes adhèrent encore au préjugé selon lequel les lesbiennes, les gays ou les bisexuels sont des « malades » mentaux, des décennies de recherche et d'expérience clinique ont conduit de grandes organisations médicales (par exemple l'Organisation Mondiale de la Santé) et psychothérapeutiques à conclure que toutes les orientations sexuelles susmentionnées sont des relations humaines saines. Les lesbiennes, gays et bisexuelles ont donc des relations qui sont équivalentes aux relations hétérosexuelles en termes de qualité émotionnelle et de durée. Et, comme elles, elles peuvent bien se dérouler ou parfois moins bien.

Identité de genre

Dans la nouvelle révision de la Classification statistique Internationale des Maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11), le « transsexualisme » est également supprimé du chapitre « troubles mentaux et comportementaux » et figure sous la rubrique « incongruence de genre » dans un chapitre distinct traitant de la santé sexuelle. Cela vise à garantir des soins de santé appropriés et accessibles pour les personnes transgenres et, en même temps, d'empêcher la psychopathologisation.

Pour les personnes trans* non-binaires qui veulent généralement renoncer à leur mention de genre sur leur état civil ou la remplacer par « genre neutre », il est nécessaire d’obtenir un certificat médical mentionnant une « variante de développement du genre ». Mais cela représente encore une stigmatisation pathologique.

Référence des sources

Last updated: 10.03.2021

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