Que faire si vous ne vous sentez pas bien pris·e en charge ?

Les auteurs·rices : Dr. phil. Ulli Biechele, Dipl.-Psych. Margret Göth, Dipl.-Psych. Thomas Heinrich, Dr. phil. Jochen Kramer et Dipl.-Psych. Andrea Lang

Si vous n'êtes pas satisfait·e : Parlez-en à votre conseiller·ère ou thérapeute ! Communiquez ouvertement sur les points qui vous préoccupent! En règle générale, une discussion claire et objective aide à dissiper les malentendus et à créer de la transparence.

Si les difficultés persistent pendant une période plus longue et - à votre avis - ne peuvent être résolues, vous pouvez contacter l'Association de l'éthique. L'Association de l'éthique apporte son aide, entre autres choses, si :

  • vous vous sentez mal à l'aise, blessé·e ou mal traité·e.
  • vous êtes dans une situation de conflit pendant le traitement et vous pensez ne pas pouvoir la résoudre par vous-même
  • votre traitement a été interrompu ou risque d'être cessé pour des raisons qui vous sont incompréhensibles
  • vous cherchez des conseils ou des informations complémentaires sur les traitements psychothérapeutiques et ses conditions-cadres.

L'Association de l'éthique travaille de manière indépendante et gratuite. La VLSP* est membre de l'Association de l'éthique. Vous trouverez plus d'informations sur le site web de l'Association de l'éthique.

Si les difficultés ne peuvent être résolues, vous pouvez à tout moment interrompre la consultation ou la thérapie et passer à un·e autre conseiller·ère ou thérapeute. Essayez de faire part de votre décision au·à la conseiller·ère ou au·à la thérapeute lors d'un rendez-vous personnel. Cela permettra, normalement, de mettre fin de manière « raisonnable » à la relation entre les deux parties sans engendrer de ressentiment et d'insatisfaction.

Vous pouvez ou devriez même envisager d'interrompre la consultation ou la thérapie si le personnel qualifié ne remplit pas ses fonctions ou ne vous estime pas et ne vous respecte pas en tant que personne ou votre identité. Cela s'applique également si le personnel qualifié indique clairement qu'il serait préférable que vous soyez hétérosexuel·le et cissexuel·le. Ce point de vue repose uniquement sur des attitudes négatives de ce personnel qualifié envers les personnes LGBTQI* et n'a aucun fondement professionnel ! La manière dont les personnes LGBTQI* doivent être traitées professionnellement a été définie dans des directives (cf. les recommandations de la VLSP* sur les consultations et thérapies pour les personnes LGB).

Pour le succès de la consultation ou de la thérapie des personnes LGBTQI*, il est crucial que ces personnes soient valorisées, non pas parce qu'elles sont LGBTQI*, mais parce que ce trait fait partie de leur caractéristique personnelle - et il faut les mettre en confiance sur toutes leurs facettes. Cela signifie que leur orientation sexuelle et leur identité de genre - ou les questions et les incertitudes qu'elles y suscitent - doivent également être valorisées.

Comme cette acceptation et cette appréciation sont importantes pour le succès de la thérapie, nous recommandons d'interrompre la consultation ou la thérapie si un·e professionnel·le n'est pas en mesure d'apprécier les orientations sexuelles autres que l'hétérosexualité. Ceci est important car aucune réclamation ne peut être faite par la suite si la consultation ou la thérapie n'a pas abouti pour cette raison ! La jurisprudence en Allemagne l'interprète ainsi : Quiconque poursuit une consultation ou une thérapie bien qu'iel n'ait pas fait l'expérience d'une appréciation, y consent.

Last updated: 12.03.2021

nach oben